" une bagarre de clochers"
En 1811, le Sieur CHÊNET propose de vendre la moitié de l'ancienne maison presbytériale lui appartenant et des dépendances, située au centre du bourg, pour la somme de 6000 F afin de servir à nouveau de presbytère au desservant actuel de l'Eglise.
Pour réunir cette somme, le Conseil Municipal demande que le Presbytère de la commune voisine, Ste Ramée, réunie à la succursale de St Ciers, soit vendu pour employer le produit de sa vente qu'on présume à 2000 F au paiement d'une partie du prix de cette acquisition.
Il s'en suivra un contentieux avec le Conseil Municipal de Ste Ramée qui souhaite conserver son presbytère et donc son service de culte en son église au prétexte que "ses concitoyens auraient les pires difficultés à se rendre à St Ciers du fait de leur âge et à cause des intempéries qui font souvent déborder la rivière ( le Taillon, qui traverse les deux communes) à la mauvaise saison".
Le litige sera tranché par le Préfet en 1819 en faveur de St Ciers.
Les travaux d'aménagement nécessaires à son habitabilité seront effectués par le Sieur MITOU pour la somme de 676 F en mai de la même année.
