Né le 1er juin 1839 à Fort-de-France (Martiinique) - Décédé le 29 juillet 1908 à Périgueux (Dordogne).
Il est le fils de Jacques Brunot, capitaine d' Infanterie de Marine , et de Marie Colombe Aglaë GOY .
Il épouse le 12 novembre 1872 à Saint-Denis (Réunion) Marie Alexandrine d'AGON de la CONTRIE.
Son père Jacques Brunot connaitra une longue carrière militaire que l'on peut résumer ainsi:
- Entre dans l'Infanterie de Marine le 20 mars 1815,
- Sous-Lieutenant le 30 septembre 1823,
- Lieutenant le 27 octobre 1830,
- Capitaine le 8 juin 1834,
- Chef de bataillon le 8 octobre 1840.
- Chevalier de la Légion d'Honneur.
- Au 1er janvier 1841, affecté au 2ème RIMA; en résidence à la MARTINIQUE.
- Lieutenant-Colonel le 28 juin 1844,
- Colonel le 26 janvier 1849 et Commandant le 3ème RIMA de TOULON.
- Commandeur de la Légion d'Honneur le 11 août 1855.
- Au 1er janvier 1857, Commandant le 4ème RIMA de TOULON.
- Général de Brigade le 28 août 1858.
- 1er janvier 1860, à l'État-Major de l'Infanterie de Marine, Inspecteur général adjoint de l'arme auprès de Marie Bon Ézéchiel BAROLET DE PULIGNI, Général de brigade.
- Au 1er janvier 1863, 1864, 1869, dans le cadre de réserve.
- Admis à la retraite le 5 octobre 1878.
Napoléon François Ernest Brunot (1839-1908), fils de Jacques Brunot, intègre le 2e RIMA et prend part à deux campagnes au Sénégal (1848-1862), deux en Cochinchine (1863-1865) et à la guerre franco-allemande de 1870 dans l'Armée du Rhin. Il se distingue à la Bataille de Bazeilles et est fait prisonnier à Sedan. Il reste en captivité du 3 au 20 septembre 1870. Le 24 novembre de la même année, il est nommé Chevalier de la Légion d'Honneur. En décembre 1870, il se trouve à la tête du 3e bataillon du 69ème lors du siège de Péronne (18 décembre 1870 - 10 janvier 1871) dans le département de la Somme. Il accède au grade de Lieutenant-Colonel le 20 juin 1876.
Le 2 novembre 1872, il épouse Marie à Saint-Denis (Seine-Denis).
Ils auront 5 enfants:
- Georges Léon Jacques (1873-1907) qui deviendra administrateur colonial (secrétaire particulier du gouverneur général de l'Afrique occidentale française), qui se mariera à Versailles en 1900 avec Louise Dumont,
- Jacques Edmond Paul Henri (1876-1876),
- Marie Madeleine Juliette Fanélie (1876-1976) qui se mariera en 1901 avec Marie Jean Auguste Cornet (1876-1960) qui deviendra commissaire colonial (1893-1906) puis sous-intendant militaire (1906-1923),
- Paul André Louis Frédéric, qui sera lieutenant dans l'infanterie coloniale (1881-1914 « mort pour la France ») et
- Richard Raymond Maurice Edouard (1883-1958) qui deviendra gouverneur général descolonies puis sénateur.
Après leur mariage, le couple s'installe à Cherbourg (Manche), puis en novembre 1878 à Brest (Finistère).
En novembre 1879, Napoléon Brunot est envoyé à Saïgon (Cochinchine). Le 20 janvier 1880, son régiment embarque aussi à Toulon pour la Cochinchine sur le navire Le Tarn.
En février 1881, il rentre en France par le navire Le Mytho. Il retourne à Brest et fait valoir ses droits à la retraite pour raisons de santé en août de la même année.
La famille s'installe ensuite successivement à Marseille (1881) puis à Paris (1882).
Le 11 septembre 1882, il est nommé percepteur des contributions directes à Saint Ciers du Taillon où la famille habite jusqu'en 1886.
Faisant suite à une cabale, il fait alors l'objet d'une mutation vers Peyrac-Minervois en janvier 1886, à laquelle il ne donne pas suite et démissionne de son poste.
Pour découvrir les tenants et les aboutissants de cette cabale contre Napoléon Brunot il faut consulter plusieurs acticles de la presse de l'époque :
- article du Solei du 12/04/1886 https://www.retronews.fr/journal/le-soleil/12-avril-1886/661/1626615/1?from=%2Fsearch%23allTerms%3DColonel%2520Brunot%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D1%26searchIn%3Dall%26total%3D15962&index=18
- article de l'Autorité du 14/04/1886 https://www.retronews.fr/journal/l-autorite/14-avril-1886/1041/3786529/1?from=%2Fsearch%23allTerms%3DColonel%2520Brunot%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D2%26searchIn%3Dall%26total%3D15962&index=41
- article de l'Echo Rochelais du 13/03/1886 https://www.retronews.fr/journal/l-autorite/14-avril-1886/1041/3786529/1?from=%2Fsearch%23allTerms%3DColonel%2520Brunot%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D2%26searchIn%3Dall%26total%3D15962&index=41
- article de l'univers du 19/03/1886 https://www.retronews.fr/journal/l-univers/19-mars-1886/132/971001/3?from=%2Fsearch%23allTerms%3DColonel%2520Brunot%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D12%26searchIn%3Dall%26total%3D15962&index=280
- article du Journal de Saint-Jean-d'Angely du 04/04/1886 https://www.retronews.fr/journal/l-union-conservatrice/4-avril-1886/671/1880415/3?from=%2Fsearch%23allTerms%3DBrunot%26sort%3Dscore%26publishedBounds%3Dfrom%26indexedBounds%3Dfrom%26page%3D107%26searchIn%3Dall%26total%3D58660&index=2565
- article du Français du 24/03/1886 https://archive.wikiwix.com/cache/index2.php?url=https%3A%2F%2Fwww.retronews.fr%2Fjournal%2Fle-francais-1868-1887%2F24-mars-1886%2F653%2F2064919%2F2%3Ffrom%3D%252Fsearch%2523allTerms%253DBrunot%2526sort%253Dscore%2526publishedBounds%253Dfrom%2526indexedBounds%253Dfrom%2526page%253D340%2526searchIn%253Dall%2526total%253D59037%26index%3D8144#federation=archive.wikiwix.com&tab=url
Ils déménagent ensuite au Bouscat (1886-1891), à Brest (1891-1894) et enfin à Versailles en 1894
Partageant sa vie entre ses obligations de femme de militaire et de femme au foyer, son épouse Marie commence à écrire sur le tard et connaît rapidement le succès après la publication de ses deux premiers romans (1890): Reconnaissance et Marjolaine. Elle obtient la médaille de la Société Nationale de l'encouragement au Bien (S.E.A.B) avec la publication de Les colères du bouillant Achille. Elle publiera vingt-deux autres romans jusqu'à sa mort.
Trois romans sont écrits sous son nom d'épouse, Madame Brunot: Le fils du cordier (1902), Les victoires de mademoiselle Laurence (1904) et La revanche de François Talence (1905).
Les Brunot déménagent ensuite au 5 rue de La Boétie à Périgueux (Dordogne).
Elle décède à Périgueux le 28 février 1908. Son mari y décédera peu après, le 29 juillet 1908, et sera inhumé au cimetière Saint-Georges.