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les F.F.I.

Les F.F.I. de Saint Ciers du Taillon

 

Brassard 1
 
le brassard des FFI de Gironde que portaient ceux de Saint Ciers du Taillon
 
 

Rappelons les évènements de l'époque.

Selon les termes de l' armistice signé le 22 juin 1940 à 17h 50 dans la forêt de Compiègne, la France capitulait et la Charente-Inférieuse se trouvait subitement considérée officiellement comme zone occupée.

Le département était envahi le même jour par les premiers éléments de l'Armee-Korps qui arrivent par Niort. La Rochelle est prise le 22 Juin 1940, Royan le lendemain.

Les ports de La Rochelle et Rochefort avaient été bombardés quatre nuits durant du 19 au 22 juin 1939.
Quelques jours plus tard étaient arrivées les premières troupes d'occupation de la 44ème division d'infanterie.

Le port de La Rochelle sert déjà de port militaire pour la "KriegMarine" qui cherche à couper le ravitaillement maritime des Etats-Unis vers la Grande-Bretagne.
L'Arsenal de Rochefort "héberge" l'artillerie de la Marine.
Dans le but de sécuriser au mieux leurs installations côtières, les autorités allemandes avaient creé en octobre dernier (1941) une zone interdite aux non-résidents.
A l'intérieur de cette zone la population était entièrement soumise au bon vouloir des Allemands et chacun de ses faits, gestes et mouvements surveillés -quand ils ne devaient pas être autorisés -.

Les Allemands exercent un strict contrôle de la population dans les gares (La Rochelle, Rochefort, Saintes, Jonzac, Royan), surveillent les lignes d' autobus de la Compagnie Aunis et Saintonge, les routes.
Seules les personnes habitant la zone ou y travaillant peuvent s'y déplacer librement ; dans le cas contraire elle doivent obtenir un" Ausweiss" pour circuler.
St Ciers se situe sur la limite sud de cette zone. Cette limite est fort mouvante selon l'humeur de l'occupant.

L'insécurité est donc totale d'autant plus que l'Administration Préfectorale avait crée en Aôut 1940 une "Garde Civile" devenue plus tard "Garde Civique".
A l'origine, cette "garde" avait été mise sur pied pour surveiller le câble téléphonique entre le port militaire de La Pallice (La Rochelle) et Royan qui avait fait l'objet de sabotages en juin 1940. Mais elle se transforma rapidement en véritable force de police d'appoint, susceptible d'intervenir pour le maintien de l'ordre, surveiller les mouvements de personnes.
En réalité, elle était une véritable force policière aux ordres du Maréchal Pétain ; les années qui suivirent le prouveront puique certains de ses éléments ne cacheront pas leur activité "collaboratrice" et iront même jusqu'à s'engager dans la future Milice qui sera créée en Janvier 1943.

La façade maritime du département va voir, à partir de 1942, s'édifier "le Mur de l'Atlantique" constitué d'un réseau de blockhaus essentiellement concentrés sur La Rochelle, la rive nord de la Gironde de la Pointe de la Coubre jusqu'à Suzac. Les ildes d' Oléron, Ré et Aix sont transformées en véritables places fortes par l'installationde batteries d'artillerie très puissantes? les plages sont bardées de mines, piquets de Rommel, barbelés, les ports de Bordeaux et La Pallice abritent des sous-marins.

L'organisation de la Résistance se fera lentement et de façon anarchique, selon les motivations et opinion politiques.
Les principaux mouvements dans le départemnt sont les F.T.P.F (issus du Parti Communiste clandestin), Libé-Nord lié au Parti Socialiste, l'O.C.M. ( Organisation Civile et Militaire, l' A.S. (Armée Secrète) et de nombreux réseaux spécialisés comme le réseau C.N.D.

Les principaux réseaux A.S. et F.T.P.F fusionneront leurs Etats-Majors " dans la douleur" le 23 décembre 1943 sous le nom de Forces Françaises Libres F.F.I.

Dès 1940, des actes de résistance apparaissent. ......

 

Mais le le grand tournant est l'annonce du débarquement en Normandie du 6 Juin 1944.

La Résistance intensifie l'action directe.
L' objectif premier est de gêner, d'empêcher le déplacement des troupes allemandes vers le front.
La gare ferroviaire de Saintes est la cible de nombreux sabotages, ainsi que les liaisons Bordeaux-Paris et Bordeaux-Nantes, les lignes téléphoniques sont coupées dès qu'elles sont réparées par l'occupant. Le dépôt de munitions de Jonzac sera détruit le le 3 Juin 1944 grâce à l'action héroïque de deux résistants du réseau O.C.M. Pierre Ruibet etClaude Gatineau (les explosions se succéderont pendant deux jours dans l'immense carrière de Hurtebise qui habritait ce dépôt).

La libération de la Charente-Inférieure, devenue Charente-Martime le 4 Septembre 1941, se déroulera de juin à début septembre 1944.
Montendre est libérée par le groupe Labruyère le 26 août, Jonzac le 1er septembre par le groupe Bernard et un détachement F.F.I. Soulet des Hautes-Pyrénes, St Jean d'Angely le 4 septembre par le maquis Bernard, une formation du maquis Bir-Hakeim et des F.T.P. locaux,

Début septembre, on compte plus de 7000 F.F.I. dans le département; la plupart intégreront la Division Gironde et la brigade Marchand en position sur le front de Royan-Oléron.

D'autres intégreront le Bataillon du Blayais et participeront à la libération définitive du Médoc le 20/05/1945 après huit mois de reconquête et de violents combats, notamment du 15 au 20/04/1945. Ce sera le cas des FFI de Saint Ciers du Taillon.

 

A St Ciers, un groupe s'était formé sous la direction de René Depeux le 01/05/1944. Son Q.G. était basé chez Charles Biguereau.


 

Premier groupe de st ciers 1
Ce groupe était constitué de :
René André, Pierre Ballaroy, René Belaud, Fernand Combas,
Harris Fougère, Roger Gaboriaud, Michel Lamontellerie, Henri Marché, Georges Morisset,
Henri Noël, René Ovide, Denis Pacaud, Fernand Pelletier et Raoul Roux.

(tous ne figurent pas sur cette photo)


Leurs missions consistèrent en diverses opérations de harcèlement comme l'abattage d'arbres pour bloquer d'éventuelles incursions allemandes comme sur la route de Royan et de Mirambeau, contrôles routiers, d'identité, prise de possession de la Gendarmerie et "neutralisation des gendarmes" dans la douceur.

Un ancien membre du groupe, toujours en vie, se souvient de certains actes peu glorieux à mettre à leur actif comme la tonte d'une jeune femme, devant le Monument aux Morts après avoir réquisitionné le coiffeur.

Le groupe de Saint Ciers sera rattaché le 06/06/1944 aux F.F.I. du groupe du Blayais (dit aussi groupement B) qui s'était formé le 01/04/1944 à l'arrivée d'André Jolit dit "La Musique", chef de groupe A.S. venant de Corrèze.

Ce groupe du Blayais structurait une zone allant de Blaye à Saint André de  Cubzac en passant par Bourg/Gironde,Reignac. Ce groupement B s'installera fin mai 1944 à Reignac de Blaye et deviendra alors le Maquis de Reignac sous les ordres de Lucien Nouaux dit Marc et André Bouillat dit "Le Basque". De nombreux groupes seront alors formés et de nombreux combats, embuscades et sabotages, s'engagent sur les axes routiers (R.N.137 et R.N.10), chemins de fer et lignes électriques.

Suite à la mort de "Marc" tué à l'ennemi le 27/07/1944 et à la blessure de André Jolit à Berson le 19/08/1944 lors de l'attaque d'un détachement motorisé allemand, André Bouillat dit "Le Basque" prend temporairement le commandement le 20/08/1944 avant d'être mortellement blessé deux jours plus tard lors d'un action à Saint-Simond-de-Bordes.

Le commandement est alors assuré par Ellisalde dit "Léon" qui avait rejoint le Blayais fin juillet en provenance de Toulouse. Le groupe du Blayais devient alors le "groupe L" puis le "groupe Léon du Blayais".

Les Allemands évacuent Blaye et sa citadelle par la voie maritime en septembre 1944. Le groupe d'Anglade, commandé par Dorille dit "Camille", occupe la citadelle et la Kommandantur avec des résistants de Blaye. Le groupe Léon du Blayais envoie quelques éléments en renfort. 

Après la libération de Blaye le groupement du Blayais, après s'être regroupé à la citadelle, devient le Bataillon du Blayais sous le commandement du Léon Ellisalde le 01/09/1944, chaque membre FFI devant signer un E.V.D.G. (engagement pour la durée de la guerre) Son effectif est alors de 800 combattants.

 

 

Groupespade

 

de gauche à droite :
Charles Pignol, ?; Michel Lamontellerie, Marcel Sourzat,
Pierre Combas, ?, Richet, Robert Plier, Robert Biguereau, ?, René Depeux

(cette photo a été prise devant la citadelle de Blaye - information confirmée par la fille de Robert Plier)

 


Le nouveau Bataillon du Blayais fait ensuite mouvement vers le front du Médoc le 19/10/1944.

Le31/12/1944 le Batailon du Blayais intègre le 3/7 RIC (armée régulière) puis le 38ème R.I. le 24/01/1945.
 

Ils participeront à la libération du Médoc. Robert Plier y perdra une jambe atteinte par un éclat d'obus dans la zone de Lesparre.

 

Depeux web Photo robert plier geneanet Pierre combas debut du maquis
René DEPEUX (1902-1995) Robert PLIER (1912-1982) Pierre COMBAS (1927-2010)
     

 

 
 

 
 
 

Groupemedoc


le groupe  de St Ciers en unité dans le Médoc

 

 

 

Le 14 avril 1945, à 6h35, l'attaque est simultanément déclenchée à la Point de Grave et à Royan. Les chars et l'infanterie, précédés par les artilleurs et les bombardiers, enfoncent les positions allemandes.

Si la poche de Royan est réduite le 18 avril, il faut encore quatre jours aux hommes de la brigade de forces françaises de l'intérieur (FFI) "Médoc" du colonel Milleret, aidés par les blindés de la division Leclerc, pour obtenir la capitulation des défenseurs, le 20 avril à 20h30.

Notre région aura donc attendu huit mois de plus que le reste de la France pour être libérée du joug allemand.  La pointe n'a été libérée qu'en avril 1945, donc bien après l'été 1944 qui a vu la plus grande partie du territoire libérée à la suite du débarquement en Normandie en juin 1944 et du débarquement de Provence en août 1944.

 

L'étude de leurs dossiers CAFFI (certificats d'appartenance aux Forces Françaises de l'Intérieur) détenus par le Service Historique de la défense (fonds GR 19 P) confirme leur parcours de résistance depuis la création du groupe de résistants à Saint Ciers le 01/05/1944 jusqu'à la fin de la guerre.

 

Cependant un doute subsiste dans la véracité de toutes les actions de résistance y figurant.

 

Leurs dossiers CAFFI indiquent qu'is auraient participé à "l'affaire de Mortagne"  par l'inscription  de la simple mention "affaire de Mortagne" sans précision de date. Cette information est très "surprenante" car cette "affaire de Mortagne"  s'est déroulée les 7 et 08/091944 (information vérifiée auprès des archives de la Résistance) alors que le Bataillon du Blayais qu'ils ont intégré était réuni à Blaye le 01/09/1944 avant de faire mouvement vers le Médoc le 19/10/1944.

Les différentes archives nous apprennent  qu'à cette époque les différents maquis en position en prévision  de la libération dela Poche de Royan étaient les suivants :

- à l'embouchure de la Seudre, le Groupe Roland venant de Dordogne

- sur la Seudre, la demi-brigade Armagnac venant de Bordeaux

- entre l'Eguille et Saujon, le régiment RAC  issu de l' A.S. Dordogne nord

- entre Saujon et Cozes, le régiment FTP Bernard originaire de Charente

- entre Cozes et Talmont, le régiment Z  composé de différentes unités venant de Dordogne (groupes Médrid, Loiseau, Georges, Lecamp, Ponton-Martin, Urbain, Mrançois 1er, les Bataillons Pierrot, Alberte ou Lila, Santraille ou Joseph et Martin). Etait présent également le groupe Georges La Bruyère venant de Charente.

Nous ne trouvons pas trace du Groupe  Léon du Blayais ou du Bataillon du Blayais dans ce secteur.

De plus Henri Gayot, dans son livre "Charent-Maritime 1940-1945  Occupation Résistance Libération précise que le 7 septembre l'Oblt Kerber tente de débarquer avec 400 hommes pour embarquer des balles faine sur cing péniches armées.

Le groupe Ponton-Martin, de l'A.S. Dordogne, appelle en renfort le groupe Perrier de Miranbeau et le groupe La Bruyère. Les Allemands battront en retraite en abandonnant leur chargement et une péniche, 40 morts et un blessé.  Il y aura 3 civils tués et 16 blessés.  Les Allemands, en représailles, reviendront trois jours plus tard bombarder le port par la mer. Cinq FFI du groupe Ponton-Martin perdront la vie dans ces combats: Henri Drouard, René Lardy, Albert Pougnat, André Lebatet Jean Coq.  

Henru Gayot, non plus,ne parle pas de leur groupe.

 

 Ces dossiers CCAFI ont été constitués après la Libération pour identifier, après enquête, les résistants qui s’étaient investis dans la lutte armée et  leur accorder un certificat d’appartenance aux FFI. Ce document permettait notamment par la suite l’attribution de décorations, d’avantages ou dédommagements financiers, voire l’intégration dans l’armée d’active ou dans la réserve par assimilation de grade.  Ces dossiers reflètent-ils tous la stricte réalité des actes de résistance et d'engagement contre l'occupant ou certains dossiers ont-ils été "enjolivés ? La question mérite d'être posée car de nombreux  dossiers ont élé partiellement refusés (les archives du S.H.D le prouvent).

 

La plupart des ex-FFI de Saint Ciers retourneront dans leurs foyers après leur démobilisation courant août 1945.

Un seul, qui n'était pas natif de Saint Ciers, a poursuivi son action entant que militaire : Il s'agit de Robert PLIER.

La fille de Robert PLIER qui a bien voulu apporter son témoignage en février/mars 2018 nous fait découvrir l'histoire de leur famille.

" Ayant été prévenu de l’arrivée en nombre des Allemands par la Belgique, Robert, sa femme et sa fille Mauricette alors âgée de 4 ans partent de Dom-le-Mesnil (08) où ils habitaient et comme tant d’autres prennent la route ; c’est l’évacuation en zone libre. Robert décide d’aller en Charente (la future Charente-Maritime). Il habite alors à Saint-Ciers-du-Taillon, tout près de la famille COMBAS. Mauricette se souvient d’avoir joué avec les enfants de la famille. Elle se rappelle de Pierre, Dominique et Denis COMBAS, ainsi que d’une fille dont elle a oublié le prénom. Robert a bien fait partie du groupe des FFI de Saint-Ciers-du-Taillon sous la responsabilité de l’adjudant DÉPEUX et servait de formateur. Mauricette se souvient de PIGNOL, BIGUEREAU et de LAMONTELLERIE, ce dernier d’origine parisienne. Il a été blessé par un obus en allant porter du courrier à Pierre COMBAS. Il a alors été évacué puis s’est retrouvé en convalescence plusieurs mois à Biarritz ".

Selon sa fille il serait resté dans l'Armée malgré son handicap jusqu'à sa démobilisation à Baden-Baden en Allemagne.  il aurait ensuite déposé un dossier CAFFI dont nous n'avons pas touvé la trace au S.H.D.

 

 

Decorations robert plier

Les médailles dont il fût le récipiendaire

La Médaille Militaire-la coix de Guerre- l'Insigne des Blessés de Guerre

 

Il a aussi été décoré de la légion d’honneur après la guerre à Vitry-le-François. Décoration en tant que ancien sergent du 7ème R.I. avec effet retro-actif au 14/03/1958.

Legion d honneur robert plier 1

 

 

Sa fille a bien voulu me confier quelques photos prises pendant son action au Médoc. Je ne pourrai jamais la remercier assez.

 

Numerisation 180325 18 1   Numerisation 180325 20
     
Numerisation 180325 21   Numerisation 180325 3 1
     

 

 

 

 

D'autres natifs de Saint Ciers du Taillon se sont illustrés dans la Résistance dans d'autres groupes.

 

- Pierre COULOMBIER né le 21/04/1921 à Saint Ciers aux Petits Milliers de Emilien COULOMBIER, agriculteur, et de Marie Noely GUERIN.

 

Photo pierre coulombier

Pierre COULOMBIER (1921-1998)

 

Il intégre le Groupe RELIGIEUX du réseau FRANCE ALERTE le 17/09/1942 et mène des actions de renseignemnts et de sabotage de matériel d'artillerie allemande, de récupération d'armes à l'Arsenal de Rochefort. Il sera à la tête d'un groupe de 80 hommes. Il sera retenu en otage à la Préfecture Maritime de Rochefort. Il quitte  l'organisation le 23/08/1944 pour se mettre à la disposition du Commandant MEYER alors qu'il commandait les FFI de Rochefort.

A la Libération il est resté bénévolement à la disposition du Cdt MEYER et l'aide à reconstituer les services de la Marine.

 

Lettre du commandant meyerCitation Commandant MEYER   Citation coulombier

citation FFI

 

 

 

 

Henri VERDON né le 04/06/1923 à Saint Ciers.

Il fera partie du groupe OCM SERRA d'Ozillac du 20/05/1944 au 30/09/1944 en qualité d'agent de liaison et combattant notamment lors de la libération de Jonzac avec le groupe Bob. Il incorporera ensuite le 57ème RI.

 

Citation henri verdon

 

 

- Pierre CHABOT né le 14/03/1894 à Saint Ciers.

Il intégrera le goupe OCM Louis BOUCHET entant  qu'agent de liaison  en août 1943 sur le secteur de Royan.

 

Citation louis bouchet

 

 

Il servira cette formation  jusqu'au 16/04/1945, date à laquelle il rentrera dans ses foyers.

 

- Gérard CHAILLOT né le 01/11/1902 à Saint Ciers.

 

Citation chaillot

 

Il entre dans la  Résistance fin 1941 au sein du groupe "Résistance Fer" de Fernand Chastenet (secteur Mériadeck Bordeaux).

Il était camionneur à la SNCF et distribuait clandestinement le journal "Résistance", collectait des fonds au Port Autonome et aux Chemins de fer. Il entreposa dans son garage un dépôt d'armes qu'il remettra aux troupes du Médoc. iIl fut chargé de relever les points d'impact des bombes alliées après chaque bombardement.  Il permit à de nombreux STO de franchir la ligne démarcation à Montpton s/l'Isle. Le 25/08/1944 il détourne à l'ennemi 5 tonnes de matériel électrique  et 400 kgs d'étain qu'il remet au représentant de la Marine Française à Bordeaux. Avec un groupe de 4 hommes il sabote  des wagons à Bordeaux Bastide. 

Il fut décoré de la Médaille de la Résistance et de la Croix de Guerre en 1947.

 

 

Gif pagesuiv

 

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